lundi 26 novembre 2007

Silence : on met en page !

Aujourd'hui, pas de discussion, pas de sujet de conversation, pas d'invités : rien. Aujourd'hui, séance de traitement de textes et images en vue d'une publication d'un premier numéro papier... Un quatre ou huit pages ? A sortir avant la fin décembre.
Ca s'appelle aussi une formation au B2i...
Bientôt dans les classes, votre premier numéro de "Pink Paillettes" !!!!!!!!!!!!

samedi 24 novembre 2007

L'atelier Journal

Je pense que l'atelier journal n'est pas un cours comme les autres car nous pouvons nous exprimer librement, comme on le souhaite. Je trouve que c'est un moment bien avec peu de gens.
C'est bien parce que nous faisons des articles pour le journal, nous parlons de beaucoup de sujets, comme, par exemple, la mode.
Il y a une bonne ambiance, on interviewe des professeurs. J'ai voulu faire partie de cet atelier journal car, l'an dernier, quand j'ai lu certains articles du "Huit.Six", cela m'a donné envie d'en savoir plus. Même, j'ai failli ne pas faire partie du groupe... bref. Je pense que l'atelier peut servir pour le français car nous écrivons et ensuite, on tape nos textes sur l'ordinateur. J'aime bien parce qu'on fait des articles sur le collège, les élèves... Jaime bien que l'on se réunisse pour parler de certaines choses...
Raby.

lundi 19 novembre 2007

Que pensent les professeurs de la mode vestimentaire des élèves du collège ?
















Ce matin, sujet futile : la mode. A la suite des interview-bizutages, on s'est rendu compte que les adultes voyaient ou non la mode chez leurs élèves. Petit reportage en salle des professeurs : manque de chance, le lundi, de 10 heures à 11 heures, peu d'enseignants sont désoeuvrés... Madame Gobin corrigeait des copies et a accepté de nous rejoindre au C.D.I. pour une brève interview. Ce sera ensuite au tour de Madame Vandel, qui travaillait avec madame Gaillard au C.D.I.

Pink Paillettes : Comment s'habillent les filles au collège ?
Madame Gobin : Je trouve que les filles sont mal habillées : c'est trop voyant, quand ce n'est pas le string qui dépasse du jean, c'est les boxers de filles. Chez les garçons, on voit le caleçon qui dépasse du pantalon : " le baggi ". Ce n'est pas toujours joli, quand ce sont des vêtements moulants, surtout pour les filles qui ont des rondeurs, qui sont un peu fortes , mais c'est aussi bien, car elles osent . Mais aussi, c'est un peu provoquant. Ce que je n'aime pas non plus, ce sont les ceintures trop voyantes, et celles avec des marques. A notre adolescence, la ceinture, c'était ringard, mais maintenant, c'est à la mode !!! Les garçons s'habillent de façon provoquante car ils baissent leur pantalon et on est obligé de le leur faire remonter : quand on monte l'escalier, on voit leur caleçon. mais c'est leurs goûts !

La conversation s'anime : chacun connaît, en 3ème, un "fashion victim" d'un genre différent. La fashion victim est un garçon, qui suit la mode baggy ou la mode slim (Tektonic).
Pink Paillettes : En 3ème5, Sylvain est super sapé tektonic, et ça lui va bien ! Romain a les cheveux très apprêtés. En 3ème3, la fashion victim, c'est Bertrand, il est look baggi, comme Beilkher de 3ème6. Et Dimitri, en 3ème1. En 4ème2, on a Nabil, qui suit bien la mode, et Rémi aussi. Ce sont nos fashion-victim.
Madame Gobin : Ce sont surtout les 3èmes qui suivent la mode, chez les garçons.



Madame Vandel est à son tour invitée à s'exprimer sur la mode adolescente. Elle nous parle de ses filles (qui sont au lycée) et nous apporte d'intéressantes informations sur la mode lycéenne :
Madame Vandel : Je trouve que les élèves s'habillent bien : il y a toujours les petits bijoux assortis aux tenues, c'est toujours mignon. Généralement, nos élèves essaient de suivre la mode. il y a toujours l'accessoire "fashion". Chez les garçons, je n'ai rien remarqué de particulier, ils sont habillés sport. Au lycée, une de mes filles est toujours en pantalon, c'est plus pratique pour ses journées à rallonge (elle est en section S) et elle est dans une classe de garçons. Mon autre fille est en section cirque : alors elle, c'est le look Baba-Cool...
N.B. Pour conclure cette enquête, une remarque : à l'âge qu'ont nos élèves, on n'en faisait pas autant sur le plan vestimentaire... On n'était pas encore, comme dit Pennac dans son roman "Chagrin d'école", des adolescents façonnés par Grand Mère Marketing...
Agnès Dibot.






samedi 17 novembre 2007

Un gars, une fille... à la mode de chez nous.




Comment les élèves sont-ils habillés, à George Sand ? Réponse en images...

Et si on publiait un premier numéro ?

Il est temps, à présent, de songer à une première publication, non ? Récapitulons les sujets dont nous disposons : une interview-bizutage de l'équipe dirigeante (quelle idée impertiente !!!), un article de réflexion sur la violence verbale, un article sur les caméras au collège, cela ne suffira pas à intéresser nos futurs lecteurs.
Pourquoi ne pas rebondir sur la dernière question posée dans l'interview-bizutage : "Comment les garçons et les filles s'habillent-ils, au collège ?" Il y a là matière à alimenter un article, en réalisant un micro-trottoir en salle des professeurs. Ce pourrait être une belle page en perspective : dessins ou photos de mode à l'appui...
Au travail !

mercredi 14 novembre 2007

"Pink Paillettes" : quel drôle de titre !

Le nouveau titre du journal du collège fait immanquablement sourire quand on le révèle... D'ailleurs, on ne l'a pas encore révélé au grand jour, mais pourquoi cette retenue ? Par pudeur ? Non, sans doute pas... Il faut l'assumer, ce titre tout en féminité !!! Il est mignon ! C'est le problème : il est mignon. Quels garçons accepteront de lire un journal de filles ? D'être surpris, un journal "Pink Paillettes "en mains, dans la cour du collège ??? Pire : en train de lire un article ?
Réponse : tous les garçons intelligents, qui ne manqueront pas de se montrer avides de lectures d'articles écrits par leurs copines, leurs camarades de classe, ces autres eux-mêmes à la fois si semblables et si différents : les filles...
On avait bien pensé soutitrer : "Bleu Foot"... Mais aurait-ce été du goût de tous ???
La généalogie de "Pink Paillettes" est simple : les paillettes, c'est ce dont rêvent bien des filles de 14-15 ans... Le rose, c'est THE couleur, et en anglais, c'est plus fashion... On pourrait soutitrer : "Pink Paillettes, le journal qui peint la vie en rose"...

"I had a dream"...

Suite de la conversation de lundi, au sujet des relations garçons-filles au collège et "au quartier" : on discute cette fois-ci de la répartition des rôles entre homme et femme à la maison... puis des métiers qu'on peut faire pour échapper à un avenir de femme au foyer. Morceaux choisis.

_ Moi, je veux travailler, plus tard, parce que, dans la maison, ce n'est pas à nous de faire tout, les hommes, ils ne sont pas les rois, la maison, ce n'est pas un restaurant !
_ Les mecs, ils disent : " Nous, notre femme, elle restera à la maison, elle fera le manger !".
_ Il faut qu'on ait un travail, parce que si on divorce, comment on fera ?
_ Moi, quand j'étais petite, je rêvais d'être médecin, avocate...
_ Moi, je rêvais de travailler dans les chewing-gum, à Hollywood, enfin, à l'usine de chewing-gum de Lencloître... C'était mon rêve !
_ Je voulais être chanteuse de variétés, devenir une star, quoi.
_ Moi, sage-femme. Maintenant, je veux être puéricultrice : c'est trop bien, ma mère m'a raconté, ça a l'air trop bien comme métier.
_ J'aurais voulu aller à l'armée, mais il paraît qu'on souffre, la discipline, c'est dur, ils te font ranger tes affaires et refaire si ce n'est pas bien fait !
_ Moi, je n'ai pas d'idées, je voulais être médecin ou avocate, mais c'est trop d'études. Je ne sais pas quoi faire.
_ Quand tu grandis, tu te rends compte que tu ne peux pas faire le métier dont tu rêvais ! Tu t'en rends compte.
Bilan, on compte dans l'équipe une future puéricultrice, une future infirmière et une future fleuriste ! Ce sont de beaux métiers, pas autant que de travailler dans les chewing-gums à Hollywood, mais tout de même... de beaux métiers.
Et vous, lecteurs, quel est votre métier rêvé ? Et vers quel métier vous dirigerez-vous finalement ?

Bizutage : second round.

Cette fois-ci, c'est au tour de monsieur Audonnet, notre adjoint, de se prêter au jeu de l'interview. Pour le confort de nos rédactrices, nous ne recopierons pas les questions de l'interview, mais consignerons uniquement les réponses de monsieur Audonnet. Vous trouverez les questions dans l'article ci-dessous : "Bizutage".

Monsieur Audonnet est capable d'épeler les noms et prénoms de Rania et d'Hassniya, mais ne connaît pas encore Rabhi. Il connaît les matières enseignées à chaque étage, sait qu'il y a 49 enseignants au collège, et que le 50ème professeur de l'établissement enseigne en dehors de l'établissement !
Il pense que le collège a été construit aux début des années 70 (vrai) et qu'il compte cette année 480 élèves.
Le professeur le plus ancien est, selon lui, madame Charpentier, car elle est là depuis 17 ans, mais il hésite avec madame Lasnier. Vérification faite, on demande à madame Charpentier, qui est au C.D.I. à côté de nous : c'est bien madame Charpentier la plus "ancienne" de l'établissement.
Monsieur Audonnet pense que le plus jeune professeur est madame Bertin.
Quand on lui parle du souterrain du collège, il dit ne pas être informé de son existence. Il sait que madame Gaillard est là depuis 20 ans.
Là où monsieur Audonnet est très fort, c'est quand on le questionne sur la mode vestimentaire chez les élèves de George Sand : il a remarqué les Converses (ça, c'est facile), mais surtout, il a observé que les filles portent de grosses ceintures et des chaussures à talons, et que les garçons rentrent leur tee-shirt dans leur jean, juste devant, sous la boucle de la ceinture, pour qu'on la voie bien ! Quel oeil !
Pour ce qui est des expressions préférées des élèves, il ne sait pas quelles sont celles des filles, mais il dit que les garçons claquent de la langue pour dire "oui".
Les filles, nous on sait, elles "tchipent" !

Encore des photos !




A l'atelier journal comme à l'atelier paroles d'élèves, on prend la pose. Un petit instantanné avant de se mettre au travail !

lundi 12 novembre 2007

Photo !


L'équipe de "Pink paillettes" : le groupe du lundi. Il Manque Hassniya...

Bizutage...




Nos rédactrices en chef, Rania et Ihsane, ainsi qu'Hassniya, ont eu l'idée d'un bizutage en direction... de nos trois nouveaux personnels de direction. Au collège, on nous a changé à la rentrée notre Principal, notre Adjoint et notre CPE. Vérification des connaissances de nos trois nouveaux dirigeants : connaissent-ils bien notre bon vieux collège ?




N.B. Le questionnaire a été élaboré par Rania, Ihsane et Hassniya.




Interview de monsieur Alvez, Conseiller Principal d'Education


Rania, Ihsane : Connaissez-vous nos noms de famille ?
M. Alvez : Oui, je connais vos noms. (Il les épelle, il a aussi épelé nos prénoms et ne s'est pas trompé pour "Ihsane" alors que madame Dibot n'y arrive toujours pas, après deux années...)
Rania, Ihsane : Quelles sont les matières enseignées à chaque étage ?
M. Alvez :Alors, au 3ème étage, le français et l'histoire-géo, la seconde langue et FLS au 2ème étage, l'informatique, les maths, la S.V.T. et la Physique-Chimie au 1er, la musique et la techno au rez-de-chaussée.
Rania, Ihsane : Combien y a-t-il d'enseignants au collège ?
M. Alvez : Je pense qu'il y a entre 50 et 60 professeurs.
Rania, Ihsane : Connaissez-vous l'année de création du collège George Sand ?
M. Alvez : Non, je pense qu'il a été crée en 1971.
Rania, Ihsane : Combien y a-t-il d'élèves au collège ?
M. Alvez : Il y a 484 élèves.
Rania, Ihsane : Qui est le professeur le plus ancien du collège ?
M. Alvez : Madame Charpentier.
Rania, Ihsane : Le plus jeune ?
M. Alvez : Madame Magee.
Rania, Ihsane : Etes-vous au courant qu'il y a un souterrain sous le collège ?
M. Alvez (étonné) : Ah bon ? Non, pas du tout !
Rania, Ihsane : Depuis combien de temps Madame Gaillard est-elle là ?
M. Alvez : 20 ans.
Rania, Ihsane : Quelle est la mode vestimentaire chez les filles et les garçons, au collège ?
M. Alvez : Les tenues des filles sont sont des tenues "cool" et les garçons sont en pantalon taille basse et portent des casquettes.
Rania, Ihsane : Quelles sont les chaussures à la mode ?
M. Alvez : Les baskets (On attendait la réponse : les Converses...).
Rania, Ihsane : Quelles sont les expressiosn favorites des élèves ?
M. Alvez : Ils parlent en verlan.


Interview réalisée par Ihsane et Rania.
La suite demain...






A propos de la violence...


Pour nous, la violence physique, c'est de recevoir des coups et d'avoir des marques...
Pour la violence verbale, quand les garçons nous disent "sale pute", ça ne nous touche pas car on est habituées, on les ignore et on préfère pas répondre : ils attendent justement qu'on réponde.

Mais les gars, les insultes qui les touchent, c'est quand ils sont sérieux et disent "fils de pute" ou "nike ta mére".

Les gars, quand ils n'obtiennent pas ce qu'ils veulent d'une fille, ils nous font une réputation!!!Qu'on soit en jupe, talons, décolleté, maquillée... on est tout de suite traitée de pute. Cette ville parle trop pour rien dire : quand il se passe quelque chose, sa fait vite le tour. Les garçons, quand on parle avec eux et qu'ils sont tous seuls, ça se passe bien, mais, quand ils sont avec leurs potes, ils font des manières.


Lucie, Sabrina, Clémence.

La suite demain...