vendredi 28 décembre 2007

A méditer...

Des photos intimes, à caractère érotique, publiées sur le Net, une "star" française de la natation humiliée par un ex-petit ami ou bien une rivale amoureuse... La victime porte plainte. Cette affaire-ci fera du bruit, la victime étant célèbre...
Même constat : il existe des gens peu scrupuleux, fort malhonnêtes, capables de jouer avec l'image des autres. Que cela est vulgaire...

samedi 22 décembre 2007

"La réputation"

A vous écouter, vous, élèves de l'Atelier Journal, à lire les mots que vous écrivez au sujet de la vie dans ce fameux "quartier" de la Plaine d'Ozon, je me dis que vivre dans un lieu où tout le monde se connaît, où tout le monde observe tout le monde, où tout le monde connaît les moindres faits et gestes des autres, cela semble, à votre âge en tout cas, étouffant.
Vous vivez dans une ville, mais ce quartier me semble vous renfermer, à la façon d'un village ! Vous dites qu'on vous fait une réputation en quelques heures, qu'il suffit de vous croiser en compagnie d'un garçon (même si c'est juste un ami) pour que la rumeur enfle, de bouche à oreille, jusqu'à vous faire une "réputation".
Je voudrais vous parler de cela, mais vous êtes parties en vacances ! Et vous avez bien raison !
Je trouve insupportable l'idée que des gens se permettent de parler des autres, de médire des autres, de "tailler une réputation" aux autres. C'est simplement malhonnête et j'ose espérer que nulle d'entre vous n'aura à subir de telles humiliations : parce que vous seriez victimes de la rumeur et que la rumeur fait et défait les réputations, au gré des jours, au gré des évènements. Il n'y a rien de plus dangereux, dans une vie de quartier, que cette rumeur qui vise une, deux, trois personnes et les met à l'écart. Les montre du doigt.
Sur quelle base ? Une petite phrase entendue et mal interprétée ? Une photo qui circule, une vidéo ? Un SMS intercepté ? Un coup de téléphone espionné ? Toute personne a droit à sa vie privée, nul n'a le droit de juger de situations qui relèvent de cette vie privée. Nul n'a le droit de rendre publics des évènements de la vie privée. Et si cela arrivait, par inadvertance, nul n'aurait le droit de juger. Et celui (ou celle) qui aurait rendu public des situations de vie privée d'autrui , sans son autorisation, serait malhonnête.
Savez-vous qu'il existe une chanson de Georges Brassens (quoi, vous ne connaissez pas Georges Brassens ?) intitulée : "La mauvaise réputation ?" En voici quelques extraits :

La mauvaise réputation
Paroles et Musique: Georges Brassens 1952

Au village, sans prétention,
J'ai mauvaise réputation.
Qu'je m'démène ou qu'je reste coi
Je pass' pour un je-ne-sais-quoi !
Je ne fais pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ça va de soi. (...)
S'ils trouv'nt une corde à leur goût,
Ils me la passeront au cou,
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En suivant les ch'mins qui n'mènent pas à Rome,
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout l'mond' viendra me voir pendu,
Sauf les aveugles, bien entendu.
Intéressante, cette chanson, non ? Pour conclure, et pour vous laisser en vacances, un message : n'attachez pas trop d'importance à ces réputations qui se font et se défont selon l'humeur des gens qui les établissent : c'est eux qui sont à blâmer.

mardi 18 décembre 2007

Le quartier

Nous parlons depuis longtemps de cette destruction de quartier : les habitants de ce bâtiment ont eté relogés dans le quartier, ou plus loin.
Moi ,je pense qu'ils ont eu raison de détruire ce bâtiment car il est vieux, quand on passe à côté, il est cassé de partout, la renovation était nécessaire.
D'après les informations, ils vont reconstruire de nouveaux bâtiment qui vont être mieux. Ils feront seulement 3 ou 4 étages, ils seront plus confortables, mieux isolés, mieux chauffés.
Hakim (Atelier Paroles d'élèves)
C'était mieux avant, parce que ça faisait plus quartier. Maintenant, ça va faire campagne, ils ont détruit notre quartier mais ça fera plus propre, parce que le bâtiment était sale.
Les filles de l'Atelier Journal.

La cigarette
















Saviez-vous qu'une simple cigarette réduit l'espérance de vie de 15 minutes en moyenne ?
La cigarette est très dangeureuse pour la santé et il est dificile d'arrêter, donc, il vaut mieux ne jamais commencer. Nous avons pris l'exemple d'une élève qui fume 10 cigarettes par jour ( c'est trop ) : appellons-la l'inconnue.
1 semaine = 7 jours = 70 cigarettes = 3,5 paquets
1 mois = 3,5 x 4 = 14 paquets
12 mois = 12 x 14 = 48
Après, on ne comprend plus le calcul de M. Colin ( ni moi , ni Hakim , ni Madame Dibot ). Nous vous joignons le croquis de ce savant calcul, si vous voulez essayer de comprendre : c'est mathématique ! M. Colin, lui, est doué en maths. Mme Sangiani a approuvé la démonstration : les calculs sont justes.
Bref, on arrive à 3360 cigarettes par an pour notre élève "l'inconnue". Sachant qu'une cigarette = 15 minutes de vie en moins, notre inconnue perd 35 jours de vie par an, ce qui est énorme !

Asmahane (Atelier Paroles d'Elèves).

Interview


Raby a rencontré Nawal, qui habitait le bâtiment de la Plaine détruit ces derniers jours. Interview.


Raby : Combien de temps as-tu vécu dans ce bâtiment ?
Nawal : Depuis ma naissance, 12 ans.
Raby : Est-ce que déménager a été dur ? La séparation a-t-elle été difficile ?
Nawal: Non.
Raby : Est-ce que tu voulais déménager ? Est-ce que tu as pleuré ?
Nawal: Oui, je voulais déménager, car nous avons acheté une maison, non, je n'ai pas pleuré !
Raby : Est-ce que tu regardes le bâtiment parfois ?
Nawal : Bah, oui : avant, j'habitais là-bas, ça fait bizzare de les voir tout casser...
Raby : Es-tu contente d'avoir déménagé ? Pourquoi ?
Nawal : Oui, parce qu'on allait habiter dans une maison, juste en face des bâtiments brûlés.
Raby : Et s'il n'y avait pas eu cette destruction, tu aurais voulu déménager ?
Nawal : Oui, parce que nous avions déjà acheté la maison, avant qu'ils ne détruisent, c'est pour ça.
Raby : Est-ce que les lieux étaient encore habitables ?
Nawal : Oui !
Raby : Gardes-tu de bons souvenirs ?
Nawal : Oui, car j'habitais avec toutes mes amies, dans le même bâtiment ou à côté...
Raby : As-tu autre chose à ajouter ?
Nawal : J'ai passé de très bons moments là-bas...

Propos recueillis par Raby. L'équipe de Pink Paillettes remercie notre première interviewée.

lundi 17 décembre 2007

Un lien intéressant

Ce site, pour consultation : l'équipe de Pink Paillettes souhaite organiser une intervention de l'association au collège.

C'était mieux avant...


Petit florilège nostalgique de réactions de celles qui ont déménagé cet été, en prévision -ou non- de la restructuration du quartier d'Ozon.

Rania estime que c'était mieux avant, où elle habitait. "C'est pas bien, là où je suis, les voisins sont méchants, c'est à peine si on se dit bonjour." Mais elle reconnaît que, dans son bâtiment de la Plaine d'Ozon, ça ne pouvait plus durer : "c'était sale, brûlé, tout cassé, il n'y avait plus de boîtes aux lettres." Alors Rania doit prendre le bus, de Saint-Catherine à Ozon, pour aller au collège, pour aller voir ses copines...
Sabrina, elle aussi, aurait aimé ne pas déménager : elle vit depuis septembre dans une maison avec jardin auprès de Champion, et préférait vivre près du quartier. En fait, elle voudrait la maison et son jardin, mais avenue Pierre Habelin !
Lucie s'exclame : "Moi, je kifferais avoir une maison !" et se lance dans l'écriture d'un article pour dire son raz-le-bol du quartier, à lire sur ce blog.
En résumé, si on comprend bien : le quartier, il faut vivre dedans, mais pas au coeur : pas dans le bâtiment qui abrite le porche, trop fréquenté.

La suite demain...

Raz-le-bol du quartier !


"Moi, j'en ai marre de la Plaine d'Ozon. PFFF... Dès qu'on fait un truc, les garçons pètent les plombs et tous les gens parlent trop. Par exemple, si je marche avec un gars, ils se font des films, ils croient qu'on sort ensemble ou qu'on a fait des choses, puis ils disent à tout le monde des choses fausses et, après, on a une réputation ! Franchement, nous, on en a marre, en plus, ils ne font ça qu'aux filles, pourquoi pas aux garçons ?"

"Aussi, les gars, dès qu'ils font un truc avec une fille, ils sont fiers et ils disent : "Ouais, j'suis un homme, j'l'ai ...". Tandis que les filles, si elles ont des relations sexuelles, c'est des "putes". Les gars font leurs gentils, ils sont charmants avec les meufs et, une fois qu'ils ont eu une relation sexuelle avec elles, ils les laissent et leur font une réputation !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Et aussi, dès qu'ils voient une fille faire un truc, ils vont le dire à son grand frère, ou ils font exprès de parler pour que ça aille aux oreilles du grand frère !

Hassniya, Lucie.

dimanche 16 décembre 2007

Fashion Boy

En réaction à la lecture de l'article "La mode vestimentaire chez les élèves de George Sand", Belkheir, élève de 3èmeDP6, écrit un article, pour "Pink Paillettes".

Tout le monde connaît le mot "fashion" : une "fashion" est une personne qui suit la mode, genre slim; converses, var's, etc... Au collège, des élèves suivent la mode fashion, recopiée sur les autres.
Toutes les années, il y a une mode qui sort, à l'époque, on disait "les converses, c'est naze, les ceintures fashion, les paillettes, c'était nul. Mais maintenant, tout le monde kiffe ça ! Ah, là, là...
Comme certains, Salah-Edinne dit que porter des converses et des slims, ça fait homosexuel... Moi, je réponds à ça : "Chacun sa mode, Salah, si toi tu veux être sapé à l'ancienne, je ne t'en empêche pas."
Chacun son goût.

Article rédigé par Belkheir.

mercredi 12 décembre 2007

Reportage-photos à la Plaine







Aujourd'hui, comme hier, les "grandes" ont déserté l'Atelier Journal : Rania, Ihsane, Lucie, Clémence et Sabrina sont en stage...
Alors, Zineb, Hassniya et Raby ont droit à un tour en 206, direction la Plaine d'Ozon pour un reportage-photos : la destruction du premier bâtiment dans le cadre du plan de retsructuration du quartier.
A lire dans le numéro 2 de "Pink Paillettes", un dossier sur cette restructuration. La rédaction du journal attend à ce propos les témoignages des élèves qui ont habité ce bâtiment, qui ont dû déménager. A suivre...

"Pink Paillettes" est dans les bacs !


Aujourd'hui, on savoure notre joie : le numéro 1 de "Pink Paillettes" est édité il sera distribué aux classes de l'établissement dans les jours à venir.

dimanche 9 décembre 2007

Votre "Pink Pailettes" nouveau est arrivé !

Il est tout beau, il est tout neuf, il est sobre (simple) et intéressant ! La maquette de "Pink Paillettes" est achevée, elle n'attend plus que la photocopieuse : patience, ce sera certainement pour cette semaine !

vendredi 7 décembre 2007

"Chagrin d'amour, ne dure qu'un moment", dit la chanson...

Aujourd'hui, rien ne va ! L'une de nous vit un chagrin d'amour... Alors, la séance d'atelier journal est, tout naturellement, dédiée à l'amour... Histoire de panser les plaies de notre camarade.
Un chagrin d'amour, ça fait mal car, nous, on kiffe le gars ; lui, il dit la même chose que nous, puis, après, on s'aperçoit qu'il se moque de nous ! Ce n'est pas vrai, il ne nous aime pas et il nous laisse, donc on voit qu'il se moquait de nous...
Le pire, c'est qu'ils ne sont pas francs, ils le disent sur MSN (ou SMS) !
Il y a des types de filles qui s'attachent à des gars plus vite que d'autres : "Moi, dès qu'un truc me touche chez un garçon, je vais avoir du sentiment. Dès que j'ai du sentiment, c'est fichu."
"Allez, un de perdu, dix de retrouvés !"
"Mouais, encore faut-il en trouver dix !"
Pourquoi les garçons nous laissent-ils tomber ? Parce qu'on a des grands frères ou des cousins et qu'ils ont peur de leurs réactions !!! parce qu'ils en ont trouvé une mieux, une "plus blonde", une "plus bonne"... Parce qu'ils en ont marre, parce qu'on ne fait que s'embrasser, qu'on ne va pas plus loin... Parce que ça fait trois mois et qu'ils s'ennuient.
Le plus longtemps qu'ait duré l'un de vos couples ? Huit mois pour l'une, un an pour une autre... Belle longévité à 15 ans, non ?
Les garçons ont la rage quand c'est nous qui cassons : après, ils veulent ressortir avec nous, pour que ce soit eux qui cassent.
Thérapie en cas de chagrin d'amour : Clémence vous donne un conseil (à ne aps suivre, évidemment !)
Enfermez-vous dans votre chambre, ne mangez pas, pleurez, écoutez de la musique triste. Si vous êtes énervée, cassez tout.