mercredi 30 janvier 2008

Mon stage chez un fleuriste


Des 10 au 14 décembre, j'ai fait un stage chez un fleuriste, stage que j'ai eu beacoup de mal à trouver parce que c'est un métier où il faut être très dynamique, donc ils préfèrent prendre des personnes expérimentées.

Pour faire ce métier, les principales qualités à avoir sont : être très autonome, très dynamique, surtout, être très créatif.

J'ai beaucoup aimé ce stage car j'ai appris énormément de choses sur ce métier que je veux faire. Je ne pensais pas du tout que c'était comme ça, je m'étais fait une autre idée de ce métier, mais j'ai complètement changé cette idée. J'ai trouvé ce stage génial, je croyais que j'allais uniquement regarder ce qu'ils faisaient, mais, en fait, ils m'ont beaucoup fait participer, surtout pour la réalisation des paquets et des compositions pour Noël.


Clémence.

mercredi 23 janvier 2008

Le hand


Le vendredi après-midi, de 12 heures 45 à 13 heures 45, je fais du hand ball avec d'autres filles : Anne-So, M'mamy... J'ai décidé de faire du hand ball car je trouve que c'est bien, j'aime beaucoup ça, me défouler. Bref.

Au début, je n'ai pas trop aimé, car je n'avais jamais la balle, je ne marquais jamais. Mais, au fur et à mesure, je m'améliorais grâce à mon prof, monsieur Pillot.

C'est mieux de jouer entre filles car j'ai la balle plus souvent, tandis qu'avec des garçons, pour eux, je suis invisible, enfin, j'ai l'impression.

Il y a des mercredis où nous allons faire des matchs contre plusieurs collèges (Jean Macé...). Moi, j'aime bien jouer, mais, parfois, je ne peux pas aller sur le terrain car il faut tourner ! Et moi, je préfère jouer tout le match !

Le hand ball, c'est cool, moi j'aime bien ! Mais, parfois, il y a des disputes avec certaines filles... Mais bon... Il y a une bonne ambiance d'équipe.


Pour rentrer sur le terrain, il y a plusieurs places :

- M'Mamy, c'est arrière-droit. Zinabou est sa remplaçante.

- Anne-So, c'est demi-centre.

- Diakoumba, c'est arrière-gauche, sa remplaçante est Sabrina.

- Djénéba est ailière gauche, sa remplaçantes est Marguerite.

- Lora est ailière gauche, je suis sa remplaçante.

- Fanta est ailière droite.

- Aurélia... je ne sais plus : dsl...

- moi (Raby), je suis pivot, ma remplaçante est Lora.


Voilà, mais ça dépend, en fait, des remplacements.


Nous sommes qualifiées pour être dans la poule 1, et nous allons essayer d'aller jusqu'aux académiques. bref, il va falloir être organisées car nous allons jouer contre des équipes plus fortes !!!



Raby.

mardi 22 janvier 2008

Roland Gaillon : un enfant juif caché pendant la guerre


Roland Gaillon est né dans une famille juive française, en 1938, il s'appelait alors Roland Goldenberg. Il a changé de nom en 1942, à cause de la guerre. Caché pendant trois ans, il n'a jamais revu ses parents, qui ont été gazés à Auschwitz. Roland Gaillon est venu au collège pour témoigner auprès de toutes les classes de 3ème.
Florilège de réactions à l'atelier journal : Sabrina, Rania et Ihsane ont assisté à cette intervention.
Son frère, Alain, n'aime pas parler de cette enfance, car il a plus de souvenirs que Roland, parce que plus âgé, et on suppose qu'il ne veut pas témoigner pour ne pas souffrir. Il ne veut sans doute pas que les mauvais souvenirs resurgissent. Dans leur famille, on ne parlait pas de ce sujet, il était tabou, jusqu'à ce que Roland retrouve les dames de Sallanches, celles qui les ont tous deux cachés.
Roland, au moment de la guerre, devait se taire : parce qu'il n'avait pas droit à l'erreur. Il s'appelait Goldenberg, il était juif et les nazis l'auraient fusillé ou déporté, gazé puis brûlé : un enfant, ça ne peut pas travailler dans un camp de concentration.
Ce témoignage n'est pas fait de façon émouvante : pour monsieur Gaillon, c'est comme si c'était une habitude de raconter ça, comme si c'était quelque chose de banal. "Moi, je pourrais pas, je pleurerais". Mais monsieur Gaillon a été médecin, il a vu beaucoup de choses, et puis, après la guerre, il ne fallait pas parler (encore !), pas raconter, pas se plaindre : il a appris à enfouir ses émotions pour ne pas les montrer. Et puis, son témoignage, s'il se laissait déborder par l'émotion, que deviendrait-il ? Quelle pertinence aurait-il ? On lui a appris à cacher ses émotions, à se taire : après la guerre, il n'y a pas eu de cellule de crise, de psychologues pour s'occuper des traumatismes des gens, pas même des enfants !!! Il a appris à intérioriser.
Monsieur Gaillon raconte qu'il a été récemment très mal à l'aise lors d'un concert de jazz : il a quitté la salle. Il a réalisé ensuite que c'était la musique, qui rendait le bruit des bottes des nazis pendant la guerre : ce bruit s'amplifait, se réduisait pour s'amplifier à nouveau. Il n'a pas supporté ce bruit.
Cet homme a vécu la peur, la mort de ses parents, et pas une mort ordinaire ! Il a vécu leur absence. Il ne veut pas garder pour lui ces souvenirs : c'est mieux qu'il les extériorise, qu'il les évacue, plutôt qu'il continue à encaisser ! Pour lui, en parler à des gens, à des jeunes comme nous, c'est une thérapie, mais c'est surtout montrer que les négationistes ont tort. Il transmet sa mémoire à notre génération. Nous la transmettrons aux autres générations.
Rania, Sabrina, Ihsane.

mercredi 16 janvier 2008

Ah, que les profs sont énervants !


Aujourd'hui, Raby est énervée : elle commence la séance d'atelier journal par un constat : "Les profs me saoûlent !" (au sens figuré du terme). Les rédactrices de l'atelier journal ont donc cherché pour vous en quoi un prof peut être "saoûlant" (moi, je ne vois pas...) Voici l'article de Raby :


Les profs sont souvent énervants car ils sont toujours derrière nous. Si, par exemple, on ne veut pas travailler et qu'on fait autre chose (ça ne m'est jamais arrivé), sans gêner le cours, ils nous mettent des heures de colle ! On dirait qu'ils aiment ça, nous mettre des colles, come si ça leur faisait du bien ! Il y a certains profs qui sont plutôt à mon goût : sympas, ils ne collent pas pour un rien, ils ont le sens de l'humour...


Raby s'arrête là pour le moment, mais on poursuit son article sous la forme d'une conversation collective : on recherche ces "petites choses" qu'un élève fait en cours quand il ne veut pas travailler, et qui énervent tant les professeurs (dont moi-même !). Les voici :


- on écrit des lettres

- on regarde notre agenda

- on met sa capuche sur la tête

- on frappe fort à la porte de la classe pour rentrer après être allé à l'infirmerie

- on n'a pas le livre, le manuel

- on demande l'heure

- on mâche un chewing-gum et on fait des bulles


Pour ma part, je me permets d'ajouter à la liste les petits riens qui m'énervent le plus, les élèves qui me connaissent en classe m'aident :


- les bruits de stylos

- les élèves qui bricolent

- ceux qui veulent toujours avoir le dernier mot

- ceux qui multiplient les remarques hors sujet à voix haute

- ceux qui répètent vingt fois par heure "C'est pas moi, m'dame, j'ai rien fait" avec sa variante : "C'est pas moi, m'dame, j'ai rien dit".

- la phrase "Oh là, là, c'est grave !"


La discussion se poursuit par un constat bouleversant :


Il y a des profs qui poucavent tout le temps, qui crient trop, et des profs qui ont des chouchous : ça se voit grave !!!


Tiens, mais qu'est-ce qu'un chouchou, donc ???


- le chouchou est toujours interrogé

- le prof est toujours aux petits soins pour son chouchou : "Bah, qu'est-ce qui se passe ? " quand le chouchou va mal. "Tu n'as pas dormi ?" quand le chouchou a des cernes sous les yeux. "Tu as compris l'exercice ?" quand le chouchou fait une pause.

- quand le chouchou n'a pas compris, le prof peut lui réexpliquer 15 OOO fois !


Une élève s'exclame alors : "Mais nous aussi, on a nos profs chouchous !" On s'interroge donc pour connaître les qualités requises pour devenir le prof chouchou :


- il faut qu'il nous comprenne, qu'il soit comme nous

- il faut qu'il soit compréhensif

- il faut qu'il nous calcule

- il ne faut pas qu'il voie directement le mal quand on fait mal, il faut qu'il soit capable d'oublier nos erreurs

- il faut qu'il travaille mais qu'il sache aussi rigoler avec nous

- "il faut qu'il m'aime", conclut Ihsane.

L'atelier théâtre

Le lundi, de 17 heures à 18 heures, il y a atelier théâtre. Je trouve ça super bien car on peut s'exprimer, prendre des initiatives. Ce que j'aime bien aussi, c'est qu'on met en scène une pièce. Et toutes les idées qu'on a sont bonnes, et on les teste.
On s'entraîne à faire une scène sur des profs en salle des profs, à la récré : mdr, c'était trop bien ! Moi, j'étais un prof de français qui faisait des blagues, type celles de monsieur Mastorgio.
Et on aime trop Madame Glouchkoff !
Rania.

lundi 14 janvier 2008

Krumping

Le Krumping est une danse qui vient des Etats-Unis. Cette danse est, pour les gens qui la pratiquent, une manière d'exprimer la haine, la rage qui est en eux. Au lieu de s'exprimer par la violence, ils le font avec la danse.
C'est une danse un peu violente, c'est comme s'ils entraient en transe. Tout le monde peut la danser, tous ceux qui veulent s'exprimer d'une autre manière que par la violence le font avec le Krumping. Les filles comme les garçons, les jeunes comme les vieux, vraiment tout le monde peut le danser. Cette danse commence à être à la mode en France.
Aux Etats-Unis, ils ont pris des jeunes de banlieue et les ont filmés, puis ils ont fait un film. Ils ont aussi organisé des battle de Krump.
Je pense que cette danse est très utile parce qu'au lieu de tuer des gens, de voler ou de tirer sur les policiers, ils dansent pour pouvoir s'exprimer.
Ishane.