lundi 23 juin 2008

La vie en rose !

Pink Paillettes est imprimé : le numéro 4 sera disponible, ce soir, à partir de 17 heures, à l'imprimerie !!! En couleurs, s'il vous plaît !
Demain, à l'atelier journal, séance de distribution dans les classes : pouvez-vous, mesdemoiselles de Pink Paillettes, venir à l'atelier dès 15 heures ? Rendez-vous en salle 313.
Désolée pour la séance d'aujourd'hui : Charlélie a 39 de température et une probable angine.
A demain, je compte sur l'équipe au complet !!!

vendredi 20 juin 2008

Les portables


Le CLEMI national (Centre de Liaison Enseignement et Médias d'Information) demande l'autorisation de publier dans la revue pédagogique nationale vos articles sur les portables et les dérives de leur utilisation : Pink Paillettes n°2.

Voici une bonne nouvelle, une nouvelle fois, on trouve intéressant ce que vous avez écrit cette année dans votre journal.

Bravo !

lundi 16 juin 2008

Etre -ou ne pas être- une maman ?

Où la conversation, une fois de plus, dévie de son sujet initial... A l'origine, Hassniya racontait son stage.
Raby : La chance, tu as fait un stage ! Et moi, j'ai pas le droit !!!
Hassniya : Tu n'as qu'à demander à ton prof principal.
Raby : Elle ne veut pas ! Pourquoi ? Pourquoi attendre la fin de l'année ? Il y a un garçon dans ma classe qui en a fait un...
Hassniya : J'ai fait une bombe de stage !Encore mieux que ce que j'imaginais ! A Henri Matisse.
Raby : Tu as retrouvé tes anciennes maîtresses ?
Hassniya : Non, mais le directeur a eu ma petite soeur. Moi, j'étais à Lavoisier, quand j'étais petite. Pendant mon stage, je m'occupais d'un groupe : il y avait les groupes bleu, vert, jaune, rouge... Parfois, on me disait ce qu'il fallait que je fasse, ou, sinon, je faisais ce que je voulais : mes préférés étaient un certain groupe (mais ça ne se fait pas, d'avoir des préférés, il paraît). Sur les tables, il y avait des jeux éducatifs, j'aidais les petites et les moyennes sections à jouer, je tournais un peu sur les groupes, je leur faisais faire les jeux. J'ai aussi fait le ménage : ranger la classe après 16 heures 30. Là, j'avais envie de partir, mais je n'avais pas le droit avant 17 heures, question de responsabilité. A 16 heures 25, les petits allaient dans le coin regroupement. Moi, je rangeais la dînette, les tables. Je restais avec l'assitante (l'ATSEM), j'aimerais bien être assistante, même institutrice ! C'était de la bombe ! Ce qui m'a plu, c'est être avec les petits, leur faire des "guiligues" pendant la sieste !
Rania : Je préfère les personnes âgées, j'aimerais mieux travailler dans une maison de retraite !
Lucie : Je kiffe les enfants !
Hassniya : Moi aussi.
Raby : Même moi.
Lucie : Je connais une fille qui ne veut pas d'enfant, elle ne voudrait pas en avoir un dans son ventre, elle préférerait adopter : elle ne veut pas avoir un gros ventre !!! Elle ne veut pas être grosse !
Hassniya : N'importe quoi : ma mère a eu trois enfants, elle n'est pas grosse !
Lucie : La mienne non plus ! Et je pesais 5 kilos à la naissance !!!
Rania : C'est sûr, j'aimerai mes enfants, mais ceux des autres...
Hassniya : Moi, j'aime tous les enfants, sauf ceux qui me font... suer.
Lucie : Moi, j'aime les enfants qui ont la mort ! Ceux qui me font péter les plombs, ceux qui me font courir partout !
Hassniya : Moi, je veux deux enfants, parce que trois, celui qui est au milieu, il est souvent pénible.
Rania : J'en veux sept !
Lucie : Moi, je suis la dernière des filles : ma grande soeur m'appelle "bébé". Si elle m'appelle par mon prénom, je suis choquée.

Niort : que d'honneurs !











Le vendredi 30 mai, la moitié de l'équipe de Pink Paillettes, les 3èmes seulement, est partie à Niort, recevoir le prix académique du concours de journaux scolaires.








La remise des prix avait lieu au lycée Paul Guérin, à Niort... Le temps de le trouver : il était temps ! Dans la salle, les élèves et les profs, animateurs des clubs journaux des écoles, EREA, IMe, collèges et lycées de l'académie, ceux qui ont été primés, comme nous, au niveau académique.




Dans toute la salle, on était les seules à avoir gagné un prix au niveau national : les gens nous ont applaudies, c'était trop bien ! On a reçu un abonnement pour un magasine (Les Clés de l'Actualité) et une carte de presse jeune pour chacune fille qui a participé au journal.




Cette journée était trop bien : on a fait des photos, on s'est baladées enville...








Rania.

vendredi 13 juin 2008

Adieu, Pink Paillettes !

Nous sommes les 3èmes de Pink Paillettes, et, malheureusement, nous quittons le collège, donc on ne sera plus dans le Pink Paillettes...
"Au fil de cette année, nous avons vécu de très bons moments, comme de mauvais mais, bon, comme partout... Moi, j'ai passé une bonne année pleine de bonnes choses et de bons souvenirs." Ihsane.
"Avec les filles de Pink Paillettes, comme dit Ihsane, ona passé de bons moments et ça va faire bizzare de ne plus être là l'an prochain car il n'y avait que des filles, on se sentait bien car sur les sujets, on se sentait à l'aise, on parlait de tout." Sabrina.
" Comme dit Sab, c'est vrai que ça va nous manquer, on ne pourra plus dire ce qu'on pense et tout ça, voilà, mais moi, j'espère que ça va continuer l'an prochain pour les autres, surtout, j'espère aussi que personne, l'an prochain, ne fera de "copitage" de notre journal !!! J'ai passé des bons moments, c'était super !" Lucie.
"C'est dommage, l'an prochain, je ne serai plus à l'atelier journal, parce que, comme l'a dit Lucie, on a passé de bons moments, surtout quand on est allées à Paris et à Niort. Pink Paillettes, kiss, love !" Rania.
"Notre journal est unique !"
L'équipe de rédaction.

La vie en Pink Paillettes

Et dire que j'ai failli ne pas faire partie de l'équipe de Pink Paillettes !

Je ne regrette pas, parce que c'est ma plus belle année ! Mais aussi ma première. Ca va me manquer, les mardi, de se réunir, de parler, de faire des photos... Il y avait une bonne ambiance
Les Pink Paillettes ont chacune leur personnalité, ce qui fait leurs qualités.
L'atelier journal m'a apporté du bien. M'a aidée à m'exprimer, et d'autres choses. Les sorties, c'était trop bien, surtout à Paris. Il y a plein de bons moments. Madame Dibot était très gentille durant cette année. Ca va faire bizzare, l'an prochain, sans Lucie, Rania, Ihsane, Sabrina, les 3èmes qui partent au lycée ! Hassniya, Zineb et moi, nous restons..
Cette bonne année est passée trop vite, super année passée entre filles !!! Sans garçons !
Raby.

"Orientez-vous, qu'y disaient !"


En cette fin d'année de 3ème, alors que les conseils de classe sont passés, que les jeux sont faits, les 3èmes de la rédaction de Pink Paillettes reviennent sur le sujet de leur orientation...

Constat amer : elles n'obtiennent pas ce qu'elles espéraient, faute de travail :


"Je voulais faire un Bac Pro pour être aide soignate. Mais je ne veux pas aller sur Poitiers, prendre le bus tous les jours... Alors, je serai en BEP secrétariat à Branly."


"Nous, on sera toutes les trois en BEP Sanitaire et Social à Poitiers ! Et on va devenir puéricultrices, ou, en tous cas, on veut travailler auprès des enfants, si possible dans les hôpitaux." Lucie, Sabrina et Ihsane.


"Pourquoi avoir échoué dans votre orientation, alors ?"

"Je voulais aller en 2nde générale, mais je savais que c'était impossible car je n'ai pas assez travaillé. J'ai décroché, je me suis démotivée." Sabrina.


"Quels conseils donneriez-vous aux 4èmes qui entreront en 3ème à la rentrée ?"

"Même pour Sanitaire et Social, il faut une bonne moyenne !" Lucie.


"Travaillez à fond car vous allez vous dire : J'ai le temps, j'ai encore le deuxième trimestre, j'ai encore le troisième trimestre... C'est faux ! Ca passe très vite ! T'auras plus que le choix entre BEP et redoublement ! On se dit, en 3ème, c'est la dernière année on va faire la fête... Mais c'est mauvais." Lucie, Sabrina.

jeudi 12 juin 2008

Un journaliste guinéen réfugié politique en France



Photos : Allen Yero Emballo, journaliste guinéen, réfugié à la Maison des Journalistes de Paris

A Paris, avant la remise des prix, les rédactrices de Pink Paillettes ont assisté à la conférence du journaliste Allen Yero Emballo, guinéen réfugié politique en France.


« J'ai dénoncé ouvertement, par la voie des ondes »
Cet homme est journaliste de métier. Diplômé, il possède, entre autres, un Master de Communication de l'université de New Daily, parlant quatre langues européennes (anglais, français, espagnol et portugais), et sept langues locales (Afrique), spécialisé en journalisme d'investigation sur le trafic des narcotiques (drogues) : c'est un journaliste très réputé en Guinée Bissau. Il y animait une émission sur une radio nationale : « Bonjour, Bissau ».
Dans cette émission, un programme de société dans lequel le thème était choisi par les auditeurs, il laissait parler les gens : la polygamie, la drogue, le SIDA étaient des sujets fréquemment abordés par ses auditeurs. Allen Yero Emballo et ses auditeurs dénonçaient à la radio, publiquement, donc, ce qui n'allait pas dans leur pays. Par exemple, l'armée mal payée, mal instruite, mal formée, qui s'est adonnée à faciliter le trafic de drogues de la Colombie vers l'Europe !


La jeunesse européenne, un terreau fertile
La drogue, payée 2000 euros le kilo en Colombie, est revendue 60 000 euros le kilo en Hollande : de quoi attirer les hommes dans la complicité... L'armée, l'administration de Guinée, se sont laissé séduire par l'argent de la drogue : en Afrique transite le marché de la drogue vers l'Europe : Portugal, Espagne, France, Angleterre, Hollande : la jeunesse européenne consomme de la drogue dure. Allen Yero Emballo a dénoncé ce trafic de drogue afin de protéger la jeunesse.


Tentatives d'assassinat
Surveillé, il a reçu des menaces de mort. Il démissionne de la radio nationale pour travailler dans une radio privée. Il est victime de deux tentatives d'assassinat, sa famille est séquestrée, lui-même est victime d'une tentative d'enlèvement : résultat, pas d'enquête ouverte !!!
« Je dois partir, résume le journaliste, me préparer et revenir pour mieux lutter pour mon pays. » Allen Yero Emballo fait alors ce qu'il appelle « un saut dans l'inconnu » : 70 euros en poche, il prend l'avion, sans savoir qu'il existe à Paris une maison des journalistes pour l'accueillir pendant six mois, le temps pour lui de faire des papiers, de se déclarer réfugié politique. De faire venir sa famille. « Je suis parti de chez moi sur la pointe des pieds », ajoute-t-il.


Asile politique : parcours du combattant
Il a six mois pour être régularisé, pour mettre sa famille à l'abri en France. A la maison des journalistes, 230 hommes et femmes, comme lui, ont été hébergés, protégés, soutenus depuis 2003, date de son inauguration. Irakiens, iraniens, birmans, haïtiens... des journalistes sont venus chercher la tranquillité. Quinze médias français cotisent pour offrir la location d'une chambre : quinze chambres sont donc disponibles pour six mois à la maison des journalistes. Il avoue que le ministère de l'identité nationale ne simplifie pas sa tâche.
« Je rêve de rentrer au bercail. Je suis comme un cycliste dans une côte : si j'arrête de pédaler, je tombe », explique Allen Yero Emballo. Il reçoit des informations de Guinée, joint sa famille. Mais une famille sans homme, ce n'est pas pareil... « C'est la débandade ». Il avoue perdre le sommeil.
« Ni la justice, ni la police ne fonctionnent, chez moi. Comment voulez-vous que ma famille soit protégée ? ». La télévision est, en Guinée un média de luxe ; peu de foyers ont l'électricité. « Quand on vend des boucles d'oreilles dans un pays où les gens n'ont pas d'oreilles, personne ne les achète ! », conclut-il.


La liberté de la presse en France ?
Quand on lui demande ce qu'il pense de la menace éventuelle qui pèse en France sur la liberté de la presse, il assure « qu'un avion ne fait pas marche arrière, puisqu'il n'a pas de rétroviseur » : il est impossible pour le pays des droits de l'homme de faire machine arrière : la liberté de la presse nous est acquise.


Nous remercions Allen Yero Emballo pour cette conférence riche en leçons de vie. Et nous lui souhaitons de retrouver sa famille ainsi que la sérénité.

Agnès Dibot.

lundi 9 juin 2008

Se faire respecter

Nassima et Yamna, invitées pour la rencontre avec Maria Timana, de l'association "Ni putes, ni soumises", contribuent au numéro 4 de Pink Paillettes par leur réflexion : à lire ci-dessous.
Cette association, créée pour des femmes souffrant de harcèlement dans leur quartier, ou bien dans leur foyer, est un bon mouvement et permet de faire parler ces femmes qui, bien souvent, souffrent en silence. Cette association défend également les jeunes filles qui se font discriminer dans les quartiers.
Mais il ne faut pas prendre ces cas pour une généralité : au contraire ! Si nous ne nous faisons pas remarquer, nous nous faisons respecter. Même s'il est vrai que nous devrions nous habiller comme bon nous semble. Malheureusement, la plupart des filles insultées sont des filles qui se font remarquer et ne font rien pour ne pas être réputées... On a tendance à parler du regard que portent les garçons sur les filles qui s'habillent en mini-jupe. On dit qu'elles font ce qu'elles veulent, que c'est leur façon à elles de s'habiller.
Regardez maintenant le regard qu'on porte sur les jeunes filles voilées : là, c'est de la soumission, on dit qu'elles font ça contre leur gré. Il faut savoir que le voile est une façon de respecter et de faire partie de la religion musulmane.
Bref, on a des jugements sur un peu tout le monde : filles en mini-jupes, filles voilées... Pas besoin d'en faire toute une histoire !
L'association "Ni putes, ni soumises" défend de très bonnes causes, comme celle de ces femmes mariées de force (je précise que, dans la religion musulmane, le père et les frères ont le droit d'influencer une fille vers un homme bien, de la conseiller, mais en aucun cas de l'obliger). Trop souvent, ces femmes restent à l'écart et ne parlent pas aux gens. C'est un mouvement qui aide et soutient beaucoup de femmes et c'est bien. Nous défendons cette cause !
Nass.
L'association "Ni putes, ni soumises" aide les filles qui se font insulter, violer, frapper dans leurs quartiers. Entre filles le mardi 27 mai, nous avons parlé de notre quartier, comment sont les garçons avec les filles, la façon de s'habiller, notre façon d'être...
Il y en a qui disent qu'elles se font insulter par les garçons car elles sont habillées soit disant comme des "putes". Par exemple, avec une mini-jupe ou un mini-haut.
Moi, personnellement, dans mon quartier, je me sens à l'aise avec les filles comme avec les garçons, mais cela dépend de certaines personnes ! Elles disent aussi que, quand nous avons des frères dans le quartier, nous sommes plus protégées, mais ce n'est pas le cas de tout le monde ! La preuve, je n'ai pas de frère et je me sens protégée. Je ne dis pas qu'il ne pourrait rien m'arriver, mais je me sens à l'aise.
Yamna.

jeudi 5 juin 2008

"Ni putes, ni soumises"




Le mardi 27 mai, i y a eu une dame de l'association "Ni putes, ni soumises" qui est venue nous parler de la violence, de la sexualité. On a parlé du respect entre les garçons et les filles car nous, les rédactrices du journal, on trouve qu'on n'est pas assez respectées par les garçons.


On n'était pas toutes d'accord à ce sujet : on avait invité chacune une copine, on était nombreuses. Certaines estiment que les garçons nous respectent et que le quartier n'est pas aussi dur qu'on l'a écrit dans Pink Paillettes. On n'est pas d'accord !


Nous avons invité cette intervenante de "Ni putes, ni soumises" pour aprler du quartier car on en a marre que els garçons portent un jugement sur nous !


L'association s'est créeé après le meutre de la jeune Sohane, 17 ans, brûlée vive dans une cité parisienne : elle avait été aspergée d'essence et brûlée par un garçon qui ne voulait pas qu'elle vienne dans cette cité ! Il lui avait interdit d'être là, il voulait l'intimider, il l'a tuée ! (Il a obtenu 25 ans de réclusion criminelle). Dans une cave, il l'avait aspergée d'essence et avait jeté un briquet sur elle : elle est sortie de la cave et hurlant et est morte devant les immeubles, personne n'a pu la sauver !!!


Les femmes des quartiers se sont réunies en comités de soutien aux filles des cités, des quartiers, pour que des histoires comme celle-là ne se reproduident pas. Cette association défend la cause des femmes. Par exemple, Maria Timana, notre intervenante, nous a expliqué qu'on avait le droit de porter une mini-jupe si on le souhaitait. Les garçons n'ont pas à nous traiter de p... quand on en porte une.


Maria Timana nous a apporté un livret du respect : dans ce petit livre, des jeunes filles s'expriment, racontent leurs mésaventures. Le livret sert à rappeler à ces jeuens filles (et à nous !) la loi, qui protège les citoyens !


On a appris, par exemple, que l'association "Ni putes, ni soulises" avait obtenu voici deux ans que la majorité sexuelle des filles soit reportée à 18 ans et non plus à 15 ans : cela nous protège.

mardi 3 juin 2008

Paris : quelle journée !

Le 31 mai 2008, à 8 heures 06, nous sommes à la gare de Châtellerault. Direction Paris ! Nous allons chercher notre prix, que nous avons gagné dans un concours national de journaux scolaires.
Au début, quand nous sommes arrivées à la Cité des Sciences (gare Montparnasse-métro lignes 4 et 5 : Porte de la Villette), on est parties chercher notre badge, comme des stars : c'était trop bien !
On a même rencontré un vigile : un ancien de la Plaine d'Ozon, ancien élève du collège : il habitait rue Charles Péguy !! On a pris une photo avec lui.
Arrivées au premier étage : cérémonie de remise des prix. Ca commence par une conférence d'un journaliste guinéen exilé, réfugié politique. Allen Yero Emballo, de son nom : vous pourrez lire un article sur lui dans le numéro 4 de notre journal.
Puis, un buffet nous est offert, monsieur Mastorgio s'est bien régalé !
Vers 13 heures 30, il y a eu la remise des prix, et chaque rédactiond e journal a fait un sketch pour mettre en scène son journal : il y avait quelque chose de très émouvant, c'est une école de la Guadeloupe, dont le journal est "Z'élèves", qui est une rédaction d'enfants hospitalisés... Ils ont envoyé un message enregistré.
La remise des prix a été faite à tous les journaux : nous somems arrivées secondes ex-aequo avec un journal de collège "collégissimo". nous avons eu un chèque de 1000 euros et une imprimante !
Fin de la cérémonie : des gens ont demandé Pink Paillettes ! Nous n'avons pas gagné le prix d'interprétation (200 euros), ce sont des enfants de maternelle qui l'ont obtenu, pour leur mise en scène de "Presse-Purée" : on a voté pour eux !
Nous avons eu un temps libre dans Paris, donc on en a profité pour faire les magasins...On s'est perdues dans les Halles, c'était trop bien ! Puis, le soir, nous sommes parties au Quick : le vendeur nous a offert du caramel pour nos milshakes.
Quand nous sommes entrées dans le train, nous avons appris qu'il y aurait du retard, parce que la foudre était tombée sur la ligne, à hauteur de Tours : en tout, on a eu une heure de retard... On est donc restées plus longtemps que prévu, c'était trop bien.
Dans le train, on a joué au bacalauréat, puis on a fait une bataille de paillettes : là, monsieur Mastorgio et madame Dibot ne riaient plus... Tous les passagers en avaient marre, on était trop bruyantes... On s'est promenées dans le train, on a fait des rencontres sympathiques. Puis, on a fait un Roi du Silence.
Je pense que tout le monde a aimé cette journée et on aimerait recommencer encore et encore. Madame Dibot et monsieur Mastorgio étaient trop gentils, on a découvert monsieur Mastorgio sous un autre jour.
Sab et Biby.

Violence sur femme et enfant !

Je connais une femme qui se fait taper par son mari tous les jours ! Avec la peur, elle ne fait rien... Le pire, c'est qu'il frappe un enfant à lui, un enfant qui n'a pas l'âge d'aller à l'école (je vous laisse deviner son âge). Franchement, je trouve ça immonde ; pour moi, c'est même pas un homme car il frappe une femme et des enfants ! En plus, elle est chez elle, et elle se fait mettre à la porte de sa propre maison, parfois, elle dort dehors : je trouve ça ignoble !
Ca m'exaspère !!!
Je vais aider cette femme à surmonter cette preuve, je vais tout faire pour qu'elle ne subisse plus ça et qu'elle ait une vie normale, comme tout le monde.
Anonyme.

Lettre à "mes" rédactrices

Chères Pink Paillettes,

Quelle belle récompense, n'est-ce pas, que ce second prix au concours national de journaux scolaires ??? Dans la précipitation des événements, ces derniers jours, nous n'avons pas pris le temps d'y songer...
Lors de la remise des prix, à la Cité des Sciences, un collègue -animateur du journal "Collégissimo"- a remercié ses élèves pour cette belle année qu'ils lui ont offerte : "la plus belle année de ma carrière d'enseignant", a-t-il ajouté au micro... Je pourrais en dire autant : même si je peux encore considérer, à ce stade de ma carrière, que chaque année est toujours plus belle et plus riche que la précédente, cette année 2008 en votre compagnie journalistique aura été particulièrement forte ! Riche en rebondissements, disons !
Qui aurait cru, en septembre, que ce petit atelier deviendrait aussi "grand" ? Que ce petit journal sans prétention (il est loin le temps de la modestie !), qui a peiné à sortir en version papier, qui s'est longtemps contenté de la version électronique sur ce blog, serait lu en dehors du collège, jusqu'à la capitale ? Et redemandé, et plébiscité par des professionnels du journalisme d'expression des jeunes ???
Qui aurait cru, en septembre, que vous, élèves de l'atelier, vous entendriez aussi bien, vous montreriez aussi combatives, aussi soudées, aussi déterminées à composer des "bombes de journaux", comme vous dites ?
J'ai aimé, dans les numéros 2 et 3, votre liberté de parole : elle a plu à tous, vous avez obtenu une mention spéciale "personnalité du journal". Vous avez donné là un ton résolument nouveau à ce journal de collège. Il est l'image de vos personnalités : il a plu à Paris, car il dénote dans le paysage de la presse collégienne. Il plaît à la Plaine d'Ozon car il est la parole de ses adolescentes. C'est le plus important. Paris est loin : il vous reste à continuer à intéresser dans votre quartier.
A vous, à nous, de savoir poursuivre dans cette voie, et donner à lire à vos copines, aux garçons, à vos familles, aux habitants du quartier, votre parole.
Quant à moi, je vous remercie d'avoir été jusqu'au bout de cette année d'atelier : malgré le recrutement contre votre volonté, malgré les hésitations et la méfiance des débuts, malgré le manque d'envie d'écrire.. Vous avez réussi à venir à toutes les séances : moyenne d'absentéisme de l'atelier journal : zéro. Toutes présentes, voire très : pas vrai, Raby, toi qui as fait le forcing pour être incorporée à l'équipe ? On ne regrette rien, note !!!!
Vous avez montré que vous étiez capables de mener à bien un projet d'écriture, de communication, avec du coeur : c'est ce pour quoi je vous remercie, et vous félicite. Merci pour cette belle année entre filles : c'était ma plus belle année d'atelier journal !
Agnès Dibot, animatrice de l'atelier.

lundi 2 juin 2008

Conférence : Allen Yero Emballo

http://www.rue89.com/2008/02/01/a-la-maison-des-journalistes-on-soigne-les-douleurs-de-lexil

A Paris, avant la remise des prix, les rédactrices de Pink Paillettes ont assisté à la conférence du journaliste Allen Yero Emballo, guinéen réfugié politique en France.
Avant l'article dans le numéro 4 de Pink Paillettes, vous pouvez découvrir ce journaliste sur le site de Rue89.

dimanche 1 juin 2008

Qu'a pensé le jury de Pink Paillettes ?

http://www.clemi.org/medias_scolaires/concours/varenne08/resultats/palmares08/palmares08#colleges

Vous trouverez sur le site du CLEMI (lien ci-dessus) le palmarès du concours de journaux scolaires, ainsi que l'appréciation du jury sur le numéro 2 de Pink Paillettes.

Diplôme !


Remise des prix à Niort : vendredi 30 mai






















Léger anachronisme : on a oublié de raconter la remise des prix académiques à Niort, vendredi 30 mai !






Là encore, récit en photos avant les articles...

Paris : remise des prix du concours de journaux scolaires



























































































































































































































































































































































































Les rédactrices de Pink Paillettes l'écriront elles-mêmes dès lundi : cette journée de remise des prix à Paris a été riche en événements.



























En attendant les textes, petit récit en photos.