vendredi 28 décembre 2007

A méditer...

Des photos intimes, à caractère érotique, publiées sur le Net, une "star" française de la natation humiliée par un ex-petit ami ou bien une rivale amoureuse... La victime porte plainte. Cette affaire-ci fera du bruit, la victime étant célèbre...
Même constat : il existe des gens peu scrupuleux, fort malhonnêtes, capables de jouer avec l'image des autres. Que cela est vulgaire...

samedi 22 décembre 2007

"La réputation"

A vous écouter, vous, élèves de l'Atelier Journal, à lire les mots que vous écrivez au sujet de la vie dans ce fameux "quartier" de la Plaine d'Ozon, je me dis que vivre dans un lieu où tout le monde se connaît, où tout le monde observe tout le monde, où tout le monde connaît les moindres faits et gestes des autres, cela semble, à votre âge en tout cas, étouffant.
Vous vivez dans une ville, mais ce quartier me semble vous renfermer, à la façon d'un village ! Vous dites qu'on vous fait une réputation en quelques heures, qu'il suffit de vous croiser en compagnie d'un garçon (même si c'est juste un ami) pour que la rumeur enfle, de bouche à oreille, jusqu'à vous faire une "réputation".
Je voudrais vous parler de cela, mais vous êtes parties en vacances ! Et vous avez bien raison !
Je trouve insupportable l'idée que des gens se permettent de parler des autres, de médire des autres, de "tailler une réputation" aux autres. C'est simplement malhonnête et j'ose espérer que nulle d'entre vous n'aura à subir de telles humiliations : parce que vous seriez victimes de la rumeur et que la rumeur fait et défait les réputations, au gré des jours, au gré des évènements. Il n'y a rien de plus dangereux, dans une vie de quartier, que cette rumeur qui vise une, deux, trois personnes et les met à l'écart. Les montre du doigt.
Sur quelle base ? Une petite phrase entendue et mal interprétée ? Une photo qui circule, une vidéo ? Un SMS intercepté ? Un coup de téléphone espionné ? Toute personne a droit à sa vie privée, nul n'a le droit de juger de situations qui relèvent de cette vie privée. Nul n'a le droit de rendre publics des évènements de la vie privée. Et si cela arrivait, par inadvertance, nul n'aurait le droit de juger. Et celui (ou celle) qui aurait rendu public des situations de vie privée d'autrui , sans son autorisation, serait malhonnête.
Savez-vous qu'il existe une chanson de Georges Brassens (quoi, vous ne connaissez pas Georges Brassens ?) intitulée : "La mauvaise réputation ?" En voici quelques extraits :

La mauvaise réputation
Paroles et Musique: Georges Brassens 1952

Au village, sans prétention,
J'ai mauvaise réputation.
Qu'je m'démène ou qu'je reste coi
Je pass' pour un je-ne-sais-quoi !
Je ne fais pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme.
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ça va de soi. (...)
S'ils trouv'nt une corde à leur goût,
Ils me la passeront au cou,
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En suivant les ch'mins qui n'mènent pas à Rome,
Mais les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Non les brav's gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux,
Tout l'mond' viendra me voir pendu,
Sauf les aveugles, bien entendu.
Intéressante, cette chanson, non ? Pour conclure, et pour vous laisser en vacances, un message : n'attachez pas trop d'importance à ces réputations qui se font et se défont selon l'humeur des gens qui les établissent : c'est eux qui sont à blâmer.

mardi 18 décembre 2007

Le quartier

Nous parlons depuis longtemps de cette destruction de quartier : les habitants de ce bâtiment ont eté relogés dans le quartier, ou plus loin.
Moi ,je pense qu'ils ont eu raison de détruire ce bâtiment car il est vieux, quand on passe à côté, il est cassé de partout, la renovation était nécessaire.
D'après les informations, ils vont reconstruire de nouveaux bâtiment qui vont être mieux. Ils feront seulement 3 ou 4 étages, ils seront plus confortables, mieux isolés, mieux chauffés.
Hakim (Atelier Paroles d'élèves)
C'était mieux avant, parce que ça faisait plus quartier. Maintenant, ça va faire campagne, ils ont détruit notre quartier mais ça fera plus propre, parce que le bâtiment était sale.
Les filles de l'Atelier Journal.

La cigarette
















Saviez-vous qu'une simple cigarette réduit l'espérance de vie de 15 minutes en moyenne ?
La cigarette est très dangeureuse pour la santé et il est dificile d'arrêter, donc, il vaut mieux ne jamais commencer. Nous avons pris l'exemple d'une élève qui fume 10 cigarettes par jour ( c'est trop ) : appellons-la l'inconnue.
1 semaine = 7 jours = 70 cigarettes = 3,5 paquets
1 mois = 3,5 x 4 = 14 paquets
12 mois = 12 x 14 = 48
Après, on ne comprend plus le calcul de M. Colin ( ni moi , ni Hakim , ni Madame Dibot ). Nous vous joignons le croquis de ce savant calcul, si vous voulez essayer de comprendre : c'est mathématique ! M. Colin, lui, est doué en maths. Mme Sangiani a approuvé la démonstration : les calculs sont justes.
Bref, on arrive à 3360 cigarettes par an pour notre élève "l'inconnue". Sachant qu'une cigarette = 15 minutes de vie en moins, notre inconnue perd 35 jours de vie par an, ce qui est énorme !

Asmahane (Atelier Paroles d'Elèves).

Interview


Raby a rencontré Nawal, qui habitait le bâtiment de la Plaine détruit ces derniers jours. Interview.


Raby : Combien de temps as-tu vécu dans ce bâtiment ?
Nawal : Depuis ma naissance, 12 ans.
Raby : Est-ce que déménager a été dur ? La séparation a-t-elle été difficile ?
Nawal: Non.
Raby : Est-ce que tu voulais déménager ? Est-ce que tu as pleuré ?
Nawal: Oui, je voulais déménager, car nous avons acheté une maison, non, je n'ai pas pleuré !
Raby : Est-ce que tu regardes le bâtiment parfois ?
Nawal : Bah, oui : avant, j'habitais là-bas, ça fait bizzare de les voir tout casser...
Raby : Es-tu contente d'avoir déménagé ? Pourquoi ?
Nawal : Oui, parce qu'on allait habiter dans une maison, juste en face des bâtiments brûlés.
Raby : Et s'il n'y avait pas eu cette destruction, tu aurais voulu déménager ?
Nawal : Oui, parce que nous avions déjà acheté la maison, avant qu'ils ne détruisent, c'est pour ça.
Raby : Est-ce que les lieux étaient encore habitables ?
Nawal : Oui !
Raby : Gardes-tu de bons souvenirs ?
Nawal : Oui, car j'habitais avec toutes mes amies, dans le même bâtiment ou à côté...
Raby : As-tu autre chose à ajouter ?
Nawal : J'ai passé de très bons moments là-bas...

Propos recueillis par Raby. L'équipe de Pink Paillettes remercie notre première interviewée.

lundi 17 décembre 2007

Un lien intéressant

Ce site, pour consultation : l'équipe de Pink Paillettes souhaite organiser une intervention de l'association au collège.

C'était mieux avant...


Petit florilège nostalgique de réactions de celles qui ont déménagé cet été, en prévision -ou non- de la restructuration du quartier d'Ozon.

Rania estime que c'était mieux avant, où elle habitait. "C'est pas bien, là où je suis, les voisins sont méchants, c'est à peine si on se dit bonjour." Mais elle reconnaît que, dans son bâtiment de la Plaine d'Ozon, ça ne pouvait plus durer : "c'était sale, brûlé, tout cassé, il n'y avait plus de boîtes aux lettres." Alors Rania doit prendre le bus, de Saint-Catherine à Ozon, pour aller au collège, pour aller voir ses copines...
Sabrina, elle aussi, aurait aimé ne pas déménager : elle vit depuis septembre dans une maison avec jardin auprès de Champion, et préférait vivre près du quartier. En fait, elle voudrait la maison et son jardin, mais avenue Pierre Habelin !
Lucie s'exclame : "Moi, je kifferais avoir une maison !" et se lance dans l'écriture d'un article pour dire son raz-le-bol du quartier, à lire sur ce blog.
En résumé, si on comprend bien : le quartier, il faut vivre dedans, mais pas au coeur : pas dans le bâtiment qui abrite le porche, trop fréquenté.

La suite demain...

Raz-le-bol du quartier !


"Moi, j'en ai marre de la Plaine d'Ozon. PFFF... Dès qu'on fait un truc, les garçons pètent les plombs et tous les gens parlent trop. Par exemple, si je marche avec un gars, ils se font des films, ils croient qu'on sort ensemble ou qu'on a fait des choses, puis ils disent à tout le monde des choses fausses et, après, on a une réputation ! Franchement, nous, on en a marre, en plus, ils ne font ça qu'aux filles, pourquoi pas aux garçons ?"

"Aussi, les gars, dès qu'ils font un truc avec une fille, ils sont fiers et ils disent : "Ouais, j'suis un homme, j'l'ai ...". Tandis que les filles, si elles ont des relations sexuelles, c'est des "putes". Les gars font leurs gentils, ils sont charmants avec les meufs et, une fois qu'ils ont eu une relation sexuelle avec elles, ils les laissent et leur font une réputation !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Et aussi, dès qu'ils voient une fille faire un truc, ils vont le dire à son grand frère, ou ils font exprès de parler pour que ça aille aux oreilles du grand frère !

Hassniya, Lucie.

dimanche 16 décembre 2007

Fashion Boy

En réaction à la lecture de l'article "La mode vestimentaire chez les élèves de George Sand", Belkheir, élève de 3èmeDP6, écrit un article, pour "Pink Paillettes".

Tout le monde connaît le mot "fashion" : une "fashion" est une personne qui suit la mode, genre slim; converses, var's, etc... Au collège, des élèves suivent la mode fashion, recopiée sur les autres.
Toutes les années, il y a une mode qui sort, à l'époque, on disait "les converses, c'est naze, les ceintures fashion, les paillettes, c'était nul. Mais maintenant, tout le monde kiffe ça ! Ah, là, là...
Comme certains, Salah-Edinne dit que porter des converses et des slims, ça fait homosexuel... Moi, je réponds à ça : "Chacun sa mode, Salah, si toi tu veux être sapé à l'ancienne, je ne t'en empêche pas."
Chacun son goût.

Article rédigé par Belkheir.

mercredi 12 décembre 2007

Reportage-photos à la Plaine







Aujourd'hui, comme hier, les "grandes" ont déserté l'Atelier Journal : Rania, Ihsane, Lucie, Clémence et Sabrina sont en stage...
Alors, Zineb, Hassniya et Raby ont droit à un tour en 206, direction la Plaine d'Ozon pour un reportage-photos : la destruction du premier bâtiment dans le cadre du plan de retsructuration du quartier.
A lire dans le numéro 2 de "Pink Paillettes", un dossier sur cette restructuration. La rédaction du journal attend à ce propos les témoignages des élèves qui ont habité ce bâtiment, qui ont dû déménager. A suivre...

"Pink Paillettes" est dans les bacs !


Aujourd'hui, on savoure notre joie : le numéro 1 de "Pink Paillettes" est édité il sera distribué aux classes de l'établissement dans les jours à venir.

dimanche 9 décembre 2007

Votre "Pink Pailettes" nouveau est arrivé !

Il est tout beau, il est tout neuf, il est sobre (simple) et intéressant ! La maquette de "Pink Paillettes" est achevée, elle n'attend plus que la photocopieuse : patience, ce sera certainement pour cette semaine !

vendredi 7 décembre 2007

"Chagrin d'amour, ne dure qu'un moment", dit la chanson...

Aujourd'hui, rien ne va ! L'une de nous vit un chagrin d'amour... Alors, la séance d'atelier journal est, tout naturellement, dédiée à l'amour... Histoire de panser les plaies de notre camarade.
Un chagrin d'amour, ça fait mal car, nous, on kiffe le gars ; lui, il dit la même chose que nous, puis, après, on s'aperçoit qu'il se moque de nous ! Ce n'est pas vrai, il ne nous aime pas et il nous laisse, donc on voit qu'il se moquait de nous...
Le pire, c'est qu'ils ne sont pas francs, ils le disent sur MSN (ou SMS) !
Il y a des types de filles qui s'attachent à des gars plus vite que d'autres : "Moi, dès qu'un truc me touche chez un garçon, je vais avoir du sentiment. Dès que j'ai du sentiment, c'est fichu."
"Allez, un de perdu, dix de retrouvés !"
"Mouais, encore faut-il en trouver dix !"
Pourquoi les garçons nous laissent-ils tomber ? Parce qu'on a des grands frères ou des cousins et qu'ils ont peur de leurs réactions !!! parce qu'ils en ont trouvé une mieux, une "plus blonde", une "plus bonne"... Parce qu'ils en ont marre, parce qu'on ne fait que s'embrasser, qu'on ne va pas plus loin... Parce que ça fait trois mois et qu'ils s'ennuient.
Le plus longtemps qu'ait duré l'un de vos couples ? Huit mois pour l'une, un an pour une autre... Belle longévité à 15 ans, non ?
Les garçons ont la rage quand c'est nous qui cassons : après, ils veulent ressortir avec nous, pour que ce soit eux qui cassent.
Thérapie en cas de chagrin d'amour : Clémence vous donne un conseil (à ne aps suivre, évidemment !)
Enfermez-vous dans votre chambre, ne mangez pas, pleurez, écoutez de la musique triste. Si vous êtes énervée, cassez tout.

lundi 26 novembre 2007

Silence : on met en page !

Aujourd'hui, pas de discussion, pas de sujet de conversation, pas d'invités : rien. Aujourd'hui, séance de traitement de textes et images en vue d'une publication d'un premier numéro papier... Un quatre ou huit pages ? A sortir avant la fin décembre.
Ca s'appelle aussi une formation au B2i...
Bientôt dans les classes, votre premier numéro de "Pink Paillettes" !!!!!!!!!!!!

samedi 24 novembre 2007

L'atelier Journal

Je pense que l'atelier journal n'est pas un cours comme les autres car nous pouvons nous exprimer librement, comme on le souhaite. Je trouve que c'est un moment bien avec peu de gens.
C'est bien parce que nous faisons des articles pour le journal, nous parlons de beaucoup de sujets, comme, par exemple, la mode.
Il y a une bonne ambiance, on interviewe des professeurs. J'ai voulu faire partie de cet atelier journal car, l'an dernier, quand j'ai lu certains articles du "Huit.Six", cela m'a donné envie d'en savoir plus. Même, j'ai failli ne pas faire partie du groupe... bref. Je pense que l'atelier peut servir pour le français car nous écrivons et ensuite, on tape nos textes sur l'ordinateur. J'aime bien parce qu'on fait des articles sur le collège, les élèves... Jaime bien que l'on se réunisse pour parler de certaines choses...
Raby.

lundi 19 novembre 2007

Que pensent les professeurs de la mode vestimentaire des élèves du collège ?
















Ce matin, sujet futile : la mode. A la suite des interview-bizutages, on s'est rendu compte que les adultes voyaient ou non la mode chez leurs élèves. Petit reportage en salle des professeurs : manque de chance, le lundi, de 10 heures à 11 heures, peu d'enseignants sont désoeuvrés... Madame Gobin corrigeait des copies et a accepté de nous rejoindre au C.D.I. pour une brève interview. Ce sera ensuite au tour de Madame Vandel, qui travaillait avec madame Gaillard au C.D.I.

Pink Paillettes : Comment s'habillent les filles au collège ?
Madame Gobin : Je trouve que les filles sont mal habillées : c'est trop voyant, quand ce n'est pas le string qui dépasse du jean, c'est les boxers de filles. Chez les garçons, on voit le caleçon qui dépasse du pantalon : " le baggi ". Ce n'est pas toujours joli, quand ce sont des vêtements moulants, surtout pour les filles qui ont des rondeurs, qui sont un peu fortes , mais c'est aussi bien, car elles osent . Mais aussi, c'est un peu provoquant. Ce que je n'aime pas non plus, ce sont les ceintures trop voyantes, et celles avec des marques. A notre adolescence, la ceinture, c'était ringard, mais maintenant, c'est à la mode !!! Les garçons s'habillent de façon provoquante car ils baissent leur pantalon et on est obligé de le leur faire remonter : quand on monte l'escalier, on voit leur caleçon. mais c'est leurs goûts !

La conversation s'anime : chacun connaît, en 3ème, un "fashion victim" d'un genre différent. La fashion victim est un garçon, qui suit la mode baggy ou la mode slim (Tektonic).
Pink Paillettes : En 3ème5, Sylvain est super sapé tektonic, et ça lui va bien ! Romain a les cheveux très apprêtés. En 3ème3, la fashion victim, c'est Bertrand, il est look baggi, comme Beilkher de 3ème6. Et Dimitri, en 3ème1. En 4ème2, on a Nabil, qui suit bien la mode, et Rémi aussi. Ce sont nos fashion-victim.
Madame Gobin : Ce sont surtout les 3èmes qui suivent la mode, chez les garçons.



Madame Vandel est à son tour invitée à s'exprimer sur la mode adolescente. Elle nous parle de ses filles (qui sont au lycée) et nous apporte d'intéressantes informations sur la mode lycéenne :
Madame Vandel : Je trouve que les élèves s'habillent bien : il y a toujours les petits bijoux assortis aux tenues, c'est toujours mignon. Généralement, nos élèves essaient de suivre la mode. il y a toujours l'accessoire "fashion". Chez les garçons, je n'ai rien remarqué de particulier, ils sont habillés sport. Au lycée, une de mes filles est toujours en pantalon, c'est plus pratique pour ses journées à rallonge (elle est en section S) et elle est dans une classe de garçons. Mon autre fille est en section cirque : alors elle, c'est le look Baba-Cool...
N.B. Pour conclure cette enquête, une remarque : à l'âge qu'ont nos élèves, on n'en faisait pas autant sur le plan vestimentaire... On n'était pas encore, comme dit Pennac dans son roman "Chagrin d'école", des adolescents façonnés par Grand Mère Marketing...
Agnès Dibot.






samedi 17 novembre 2007

Un gars, une fille... à la mode de chez nous.




Comment les élèves sont-ils habillés, à George Sand ? Réponse en images...

Et si on publiait un premier numéro ?

Il est temps, à présent, de songer à une première publication, non ? Récapitulons les sujets dont nous disposons : une interview-bizutage de l'équipe dirigeante (quelle idée impertiente !!!), un article de réflexion sur la violence verbale, un article sur les caméras au collège, cela ne suffira pas à intéresser nos futurs lecteurs.
Pourquoi ne pas rebondir sur la dernière question posée dans l'interview-bizutage : "Comment les garçons et les filles s'habillent-ils, au collège ?" Il y a là matière à alimenter un article, en réalisant un micro-trottoir en salle des professeurs. Ce pourrait être une belle page en perspective : dessins ou photos de mode à l'appui...
Au travail !

mercredi 14 novembre 2007

"Pink Paillettes" : quel drôle de titre !

Le nouveau titre du journal du collège fait immanquablement sourire quand on le révèle... D'ailleurs, on ne l'a pas encore révélé au grand jour, mais pourquoi cette retenue ? Par pudeur ? Non, sans doute pas... Il faut l'assumer, ce titre tout en féminité !!! Il est mignon ! C'est le problème : il est mignon. Quels garçons accepteront de lire un journal de filles ? D'être surpris, un journal "Pink Paillettes "en mains, dans la cour du collège ??? Pire : en train de lire un article ?
Réponse : tous les garçons intelligents, qui ne manqueront pas de se montrer avides de lectures d'articles écrits par leurs copines, leurs camarades de classe, ces autres eux-mêmes à la fois si semblables et si différents : les filles...
On avait bien pensé soutitrer : "Bleu Foot"... Mais aurait-ce été du goût de tous ???
La généalogie de "Pink Paillettes" est simple : les paillettes, c'est ce dont rêvent bien des filles de 14-15 ans... Le rose, c'est THE couleur, et en anglais, c'est plus fashion... On pourrait soutitrer : "Pink Paillettes, le journal qui peint la vie en rose"...

"I had a dream"...

Suite de la conversation de lundi, au sujet des relations garçons-filles au collège et "au quartier" : on discute cette fois-ci de la répartition des rôles entre homme et femme à la maison... puis des métiers qu'on peut faire pour échapper à un avenir de femme au foyer. Morceaux choisis.

_ Moi, je veux travailler, plus tard, parce que, dans la maison, ce n'est pas à nous de faire tout, les hommes, ils ne sont pas les rois, la maison, ce n'est pas un restaurant !
_ Les mecs, ils disent : " Nous, notre femme, elle restera à la maison, elle fera le manger !".
_ Il faut qu'on ait un travail, parce que si on divorce, comment on fera ?
_ Moi, quand j'étais petite, je rêvais d'être médecin, avocate...
_ Moi, je rêvais de travailler dans les chewing-gum, à Hollywood, enfin, à l'usine de chewing-gum de Lencloître... C'était mon rêve !
_ Je voulais être chanteuse de variétés, devenir une star, quoi.
_ Moi, sage-femme. Maintenant, je veux être puéricultrice : c'est trop bien, ma mère m'a raconté, ça a l'air trop bien comme métier.
_ J'aurais voulu aller à l'armée, mais il paraît qu'on souffre, la discipline, c'est dur, ils te font ranger tes affaires et refaire si ce n'est pas bien fait !
_ Moi, je n'ai pas d'idées, je voulais être médecin ou avocate, mais c'est trop d'études. Je ne sais pas quoi faire.
_ Quand tu grandis, tu te rends compte que tu ne peux pas faire le métier dont tu rêvais ! Tu t'en rends compte.
Bilan, on compte dans l'équipe une future puéricultrice, une future infirmière et une future fleuriste ! Ce sont de beaux métiers, pas autant que de travailler dans les chewing-gums à Hollywood, mais tout de même... de beaux métiers.
Et vous, lecteurs, quel est votre métier rêvé ? Et vers quel métier vous dirigerez-vous finalement ?

Bizutage : second round.

Cette fois-ci, c'est au tour de monsieur Audonnet, notre adjoint, de se prêter au jeu de l'interview. Pour le confort de nos rédactrices, nous ne recopierons pas les questions de l'interview, mais consignerons uniquement les réponses de monsieur Audonnet. Vous trouverez les questions dans l'article ci-dessous : "Bizutage".

Monsieur Audonnet est capable d'épeler les noms et prénoms de Rania et d'Hassniya, mais ne connaît pas encore Rabhi. Il connaît les matières enseignées à chaque étage, sait qu'il y a 49 enseignants au collège, et que le 50ème professeur de l'établissement enseigne en dehors de l'établissement !
Il pense que le collège a été construit aux début des années 70 (vrai) et qu'il compte cette année 480 élèves.
Le professeur le plus ancien est, selon lui, madame Charpentier, car elle est là depuis 17 ans, mais il hésite avec madame Lasnier. Vérification faite, on demande à madame Charpentier, qui est au C.D.I. à côté de nous : c'est bien madame Charpentier la plus "ancienne" de l'établissement.
Monsieur Audonnet pense que le plus jeune professeur est madame Bertin.
Quand on lui parle du souterrain du collège, il dit ne pas être informé de son existence. Il sait que madame Gaillard est là depuis 20 ans.
Là où monsieur Audonnet est très fort, c'est quand on le questionne sur la mode vestimentaire chez les élèves de George Sand : il a remarqué les Converses (ça, c'est facile), mais surtout, il a observé que les filles portent de grosses ceintures et des chaussures à talons, et que les garçons rentrent leur tee-shirt dans leur jean, juste devant, sous la boucle de la ceinture, pour qu'on la voie bien ! Quel oeil !
Pour ce qui est des expressions préférées des élèves, il ne sait pas quelles sont celles des filles, mais il dit que les garçons claquent de la langue pour dire "oui".
Les filles, nous on sait, elles "tchipent" !

Encore des photos !




A l'atelier journal comme à l'atelier paroles d'élèves, on prend la pose. Un petit instantanné avant de se mettre au travail !

lundi 12 novembre 2007

Photo !


L'équipe de "Pink paillettes" : le groupe du lundi. Il Manque Hassniya...

Bizutage...




Nos rédactrices en chef, Rania et Ihsane, ainsi qu'Hassniya, ont eu l'idée d'un bizutage en direction... de nos trois nouveaux personnels de direction. Au collège, on nous a changé à la rentrée notre Principal, notre Adjoint et notre CPE. Vérification des connaissances de nos trois nouveaux dirigeants : connaissent-ils bien notre bon vieux collège ?




N.B. Le questionnaire a été élaboré par Rania, Ihsane et Hassniya.




Interview de monsieur Alvez, Conseiller Principal d'Education


Rania, Ihsane : Connaissez-vous nos noms de famille ?
M. Alvez : Oui, je connais vos noms. (Il les épelle, il a aussi épelé nos prénoms et ne s'est pas trompé pour "Ihsane" alors que madame Dibot n'y arrive toujours pas, après deux années...)
Rania, Ihsane : Quelles sont les matières enseignées à chaque étage ?
M. Alvez :Alors, au 3ème étage, le français et l'histoire-géo, la seconde langue et FLS au 2ème étage, l'informatique, les maths, la S.V.T. et la Physique-Chimie au 1er, la musique et la techno au rez-de-chaussée.
Rania, Ihsane : Combien y a-t-il d'enseignants au collège ?
M. Alvez : Je pense qu'il y a entre 50 et 60 professeurs.
Rania, Ihsane : Connaissez-vous l'année de création du collège George Sand ?
M. Alvez : Non, je pense qu'il a été crée en 1971.
Rania, Ihsane : Combien y a-t-il d'élèves au collège ?
M. Alvez : Il y a 484 élèves.
Rania, Ihsane : Qui est le professeur le plus ancien du collège ?
M. Alvez : Madame Charpentier.
Rania, Ihsane : Le plus jeune ?
M. Alvez : Madame Magee.
Rania, Ihsane : Etes-vous au courant qu'il y a un souterrain sous le collège ?
M. Alvez (étonné) : Ah bon ? Non, pas du tout !
Rania, Ihsane : Depuis combien de temps Madame Gaillard est-elle là ?
M. Alvez : 20 ans.
Rania, Ihsane : Quelle est la mode vestimentaire chez les filles et les garçons, au collège ?
M. Alvez : Les tenues des filles sont sont des tenues "cool" et les garçons sont en pantalon taille basse et portent des casquettes.
Rania, Ihsane : Quelles sont les chaussures à la mode ?
M. Alvez : Les baskets (On attendait la réponse : les Converses...).
Rania, Ihsane : Quelles sont les expressiosn favorites des élèves ?
M. Alvez : Ils parlent en verlan.


Interview réalisée par Ihsane et Rania.
La suite demain...






A propos de la violence...


Pour nous, la violence physique, c'est de recevoir des coups et d'avoir des marques...
Pour la violence verbale, quand les garçons nous disent "sale pute", ça ne nous touche pas car on est habituées, on les ignore et on préfère pas répondre : ils attendent justement qu'on réponde.

Mais les gars, les insultes qui les touchent, c'est quand ils sont sérieux et disent "fils de pute" ou "nike ta mére".

Les gars, quand ils n'obtiennent pas ce qu'ils veulent d'une fille, ils nous font une réputation!!!Qu'on soit en jupe, talons, décolleté, maquillée... on est tout de suite traitée de pute. Cette ville parle trop pour rien dire : quand il se passe quelque chose, sa fait vite le tour. Les garçons, quand on parle avec eux et qu'ils sont tous seuls, ça se passe bien, mais, quand ils sont avec leurs potes, ils font des manières.


Lucie, Sabrina, Clémence.

La suite demain...

mercredi 24 octobre 2007

Un collège sous stricte surveillance...



Le collège devient de plus en plus strict ! Il y a deux caméras à l'administration : elles voient l'entrée du collège, le parc à vélo, le gymnase, la cour... Elles fonctionnent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 !
"Pink Paillettes", votre journal nouvelle version, cru 2007-2008, vous propose l'inventaire des questions que l'installation de ces caméras de surveillance suscite au sein de sa rédaction :


Des caméras ? Pour quoi faire ?
"Y en a-t-il dans les couloirs ?"
"Envisagent-ils d'en mettre partout ? Dans les salles de cours ?"
"Ca devient vraiment, grave ! Ca va devenir une prison ! Ca ne sert à rien..."
" Ils disent que c'est pour les bagarres : la police pourra savoir qui se bat. A quand la police devant le collège ?"
"George Sand n'est pas le pire des collèges de la ville ! Le pire, je crois que c'est Descartes."
"Oui, avec leurs grandes barrières, quand les élèves ont envie de respirer, on ne peut pas s'en aller !" (Note du professeur animateur : de George Sand non plus, nul n'a le droit de s'en aller, soit dit en passant...)
"Ici, ils ont mis des barrières à l'entrée, pour nous empêcher de marcher sur la pelouse !"
"Ils ne nous font pas confiance. Moi, quand on ne me fait pas confiance, ça me donne encore plus envie de faire des bêtises."
"Je crois que c'est à cause de l'an dernier : les extincteurs décrochés, les bombes..."
"Oui, notre classe cette année, est difficile, le principal est venu deux fois déjà."
"Dans la nôtre,c'est monsieur Alvez qui vient dans les cours d'anglais."
"C'est à cause de ce qui s'est passé en 3ème3, en arts plastiques, les caméras ! Ils veulent savoir qui rentre dans le collège : il y en a qui rentrent dans les cours, on ne sait pas qui. Ce jour-là, la prof s'est fait insulter."




Intrusion d'élèves dans les cours : reparlons-en...
Parlons-en : pourquoi nul élève de cette classe n'a-t-il prêté main-forte au professeur insulté par des élèves d'autres classes ?


"Mais ce n'étaient que des insultes, pour nous, ce n'est rien, ça nous arrive tous les jours !"
"Vous vouliez qu'on fasse quoi ? Qu'on se lève pour risquer d'être insultés nous aussi ? Non merci !"
Les élèves auraient dû se lever et aider le professeur à faire sortir les élèves qui n'avaient rien à faire dans la salle d'arts plastiques. La classe entière aurait dû soutenir son professeur agressé verbalement. Votre professeur a été agressée verbalement.




La violence verbale envers les filles, vécue au quotidien :


"Mais non, nous, on nous insulte tous les jours, ce n'est pas de la violence, ça, si ?"
"Si on sort avec un garçon dans le quartier, ça y est, on nous traite de p..., on nous dit des choses très insultantes."
"Les garçons ont tous la même mentalité ! Même ceux de 20 ans..."
"Nous, ça va, on ne nous dit rien, on a des grands frères pour nous protéger de ces insultes. Si on nous insulte, on répond qu'on va le dire à nos grands frères, et là, plus personne."
"On se défend comme on peut, en répondant :"Va voir tes soeurs...", par exemple."
"Ils menacent de nous frapper, dès qu'on s'habille un peu court..."




A la question : "Etes-vous toutes victimes de ces insultes ?", une seule réponse négative : celle de la fille du Cheikhe.
"Tout le monde sait qui elle est, ils ne vont pas l'insulter."


Conclusion de la conversation, puisque la sonnerie retentit :
"Vous voyez, on aurait bien besoin de garçons, à l'atelier journal : ils nous auraient donné leur avis."


Nul doute qu'on va effectivement solliciter quelques opinions masculines, ici et là, sur le sujet... La suite au retour des vacances.

Rania, Ihsane, Rabi, Zineïb, Lucie, Sabrina, Clémence.

Photo : Agnès Dibot. L'oeil surveille, l'oeil observe, l'oeil enregistre.

lundi 22 octobre 2007

Nous arrivons à temps

Première journée : nous sommes arrivées en retard au CDI (comme d'hab). Madame Dibot nous a fait voir le blog, on trouve ça bien mais il y a que des filles et on se parle pas tous, car il y a des tensions. Si il y avait des garçons on serait mélangé, il y aurait plus de "feeling". Sinon, à part ça, on trouve ça bien...

Lulu, Sab et Clém

mardi 16 octobre 2007

Mixte-Mixte


Flash info au collège : on recherche des garçons de 4ème ou de 3ème pour faire partie de l'atelier journal ! Pour le moment, l'atelier n'est composé que de filles ! Il est animé par Mme Dibot.


Nous, on veut un atelier mixte ! "Mixte-Mixte", comme dit notre surveillant Fouad.


"Je veux qu'il y ait des garçons dans l'atelier journal pour qu'il y ait différents articles, pour que tous les élèves aient envie de le lire. Par exemple, l'an dernier, quand on a écrit des articles sur l'amour, les garçons et les filles donnaient leur avis."

Rania, Ihsane.

Notre photo : le tee-shirt d'Ishane.


lundi 15 octobre 2007

Une équipe féminine




Ce matin, première séance à l'atelier journal, seules trois élèves ont répondu "Présentes !"...
Les quelques six autres ont loupé le coche... Va pour cette fois... On vous attend demain ! Rendez-vous sur la cour de récréation, à 16 heures 05.
Ce matin, nous avons donc démarré l'atelier journal, sans l'équipe au complet : qu'importe, Ihsane, Rania et Hassniya ont fait honneur à l'inauguration de cette nouvelle année.
Ensemble, nous avons décidé (les absentes ont toujours tort, c'est bien connu !) de détrôner le "Huit.Six", -éphémère Phénix, il ne renaîtra pas de ses cendres- nous sommes encore à la recherche d'un nouveau titre.
Nous avons évoqué une charte de l'atelier journal : les élèves inscrites s'engagent à se montrer exemplaires dans les cours, et dans leur comportement face au travail en général. Ce ne sera sans doute pas facile à tenir, mais un engagement est un engagement, on apprend à le respecter.
On cherche un titre du côté des passions féminines : cette année, l'équipe de l'atelier journal est en effet féminine ! Pas un garçon ? Pas un ! Même pas un petit ? Même pas. Des noms circulent, les élèves trouveraient bien, elles, des garçons à solliciter pour s'inscrire dans cette équipe ! Attention, l'atelier n'est pas un club...
On évoque quelques rubriques, notamment celle de "Paroles d'Elèves", qui intrigue beaucoup...
On photographie les bracelets : tiens, un nouvel accessoire-mode... Mauve, noir, gris... On se photographie : on est autorisées, autant en profiter !
Un blog ? Bonne idée, mais pas question de ne pas imprimer ni diffuser le journal : il doit être publié sous sa version papier, ainsi, tout le monde pourra le lire : "Ma mère aussi", dit l'une des élèves. Eh oui, toutes les familles ne sont pas connectées, il faut y penser. Une version Internet ne suffirait pas...
On se quitte, promis, demain, on aura un titre, et déjà un article...
Nos photos : Ishane, Rania, Hassniya. Les bracelets.